Ecrit le 29/06/2007
Je viens juste de finir la lecture d’un roman de Malek Haddad, « La dernière impression ». Il racontait les journées décisives de la vie d’un jeune homme qui vivait en harmonie avec la communauté française en Algérie, et ce pendant la révolution de 1954-1962.
Il s’appelle Saïd, architecte qui fait notamment construire des ponts. Il vit avec une française, Lucia, ils s’aimaient beaucoup. Celle-ci fut touchée fortuitement par une balle lors d’un accrochage entre les moudjahidines et l’armée française, elle mourut. Cet évènement décida du sort de Saïd : Il finit, après d’éternelles réflexions, par « monter à la montagne » et rejoindre son frère Bouzid. Saïd fut abattu lors d’un bouclage militaire par l’ennemi.
J’ai beaucoup apprécié l’originalité de l’écriture et de la narration dans ce roman. J’ai trouvé les termes utilisés très justes et de ce fait assez difficiles.
Ce roman parle essentiellement des pensées et des réflexions de Saïd, de son monde abstrait. De ce fait, on y trouve beaucoup de pensées philosophiques, notamment sur Dieu, le temps, la paix…
L’inconvénient avec ce roman, c’est qu’il n’est pas forcément animé donc il est peu passionnant. Ajouté à cela, il est difficile de s’adapter au mode d’écriture de l’auteur pour bien le lire. C’est pour cela qu’on ne comprend pas toujours ce qu’il écrit